PHILIPPE TEILLET
C’est moins la crise sanitaire qui oriente ce petit message que la suivante, celle pour laquelle elle semble faire comme un tour de chauffe. La transition écologique s’impose désormais d’urgence. Elle a déjà et aura de plus en plus une dimension culturelle. Il s’agit bien sûr de son impact sur les milieux professionnels de la culture. Mais une politique culturelle ne peut se réduire à la seule gestion de leurs intérêts, aussi légitimes soient-ils. Ces crises que nous traversons en vagues de plus en plus rapprochées et intenses sont aussi culturelles. Nos modes de vie, de travail, de consommation, de loisirs ont épuisé les capacités de la planète. C’est notre culture qui est en cause. Si nous entendons beaucoup aujourd’hui que « la culture » (en fait le secteur culturel professionnel ») est victime de la crise, notre culture, nos mœurs, croyances, habitudes sont aussi responsables des crises bien plus vastes que nous commençons à connaître. Une réaction culturelle est donc indispensable. Il vous reviendra à l’avenir d’accompagner celles et ceux qui mettent en récits ce que nous vivons, qui donnent une forme symbolique au monde que nous ne voulons pas et à celui que nous souhaitons. Après la 2ème Guerre Mondiale il s’agissait de participer par la culture à la reconstruction des sociétés démocratiques. Il vous revient maintenant, avec bien d’autres naturellement, d’inventer un monde qui n’épuise pas les ressources de la planète
ADELE RAMAGE
J’ai eu la chance d’intégrer ce master Direction de Projets Culturels. Ça a été une expérience assez extraordinaire […] 2 ans de recherches, de rencontres avec des professeurs qui venaient de pleins de secteurs, de pleins de domaines différents et qui nous ont permis aussi d’avoir une certaine ouverture sur le monde, le milieu culturel dans son ensemble.
BAPTISTE DELHOMME
C’est ce mélange de rencontres, des stages pratiques et de savoirs théoriques qui font, à mon sens, la force de ce master et tout son intérêt